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Ma vie romanesque

mercredi 19 octobre 2011

Grain de sable

Savez-vous ce qu'est une "création multi-arts" ? Moi non plus. Ou pas clairement. Mais j'espère en avoir une idée plus aboutie, le 8 juin 2012, quand "Grain de sable" sera joué à l'Embarcadère, Vorey sur Arzon, Haute-Loire.
Il est un peu difficile de parler d'un projet en cours de construction. Mais disons qu'au départ, il y a un conte et une musique. Un texte qui évolue au gré de la musique, une musique qui épouse les mots et exprime ce que le texte ne dit pas.
Ensuite, il y a l'orchestre et ses musiciens. Cette fois, ce n'est pas une formation intimiste comme dans "le Voeu de Jeanne", mais les cuivres d'un peu toute la Haute-Loire. Quarante cuivres. Pour autant, ne vous attendez pas à du "gros son", ou à de la fanfare. C'est une musique extrêmement chaude et poignante, comme les cuivres savent l'exprimer. Sur certains passages, l'orchestre cède la parole aux voix de la chorale de l'Atelier des Arts. Et à d'autres, ce sont les corps des danseurs qui s'expriment.
Le chef d'orchestre, imagineur principal et compositeur de cette création est Richard Angénieux. 
Plusieurs représentations sont prévues, en fin de printemps, mais je dois avouer que le texte n'est pas encore fini. Qu'est-ce que j'attends ? Rien mon commandant, je m'y remets tout de suite.
En guise de mise en bouche, ce petit extrait à chanter : 

Souffle, effeuille
Nos chants éteints
Portent le deuil
De nos jardins
le vent du Désert
Disperse nos pleurs
J'irai ailleurs
Danser ma colère

lundi 10 octobre 2011

Le dire ou l'écrire ?

C'est vrai, je ne dis pas grand chose de ce que je suis en train d'écrire sur ce blog. Et ailleurs non plus. Vous pouvez imaginer la frustration de mon mari quand il me voit sortir de mon bureau, les cheveux en pétard, la fumée me sortant par les oreilles, et des yeux à pétrifier un troupeau de bisons. Dans ces cas là, il se gare dans un coin ou me prépare un café. Il saura ce qui se passe. Dans six mois. Ou huit. Un an peut-être, quand le manuscrit sera enfin achevé et qu'il le lira, en avant-première (maigre consolation).
C'est ainsi : la matière des romans est volatile. Il suffit qu'on en parle pour qu'elle s'évapore. Et elle ne prend réellement consistance que par l'effet "cocotte-minute". beaucoup de pression dans un contenant soigneusement fermé.
Ces jours-ci, je travaille. Beaucoup. c'est tout ce que je peux vous dire...

lundi 3 octobre 2011

Outils de travail

Je ne sais pas comment font les autres écrivains, mais moi, je travaille en de perpétuels allers et retours entre le papier et l'ordinateur. Un simple cahier à spirales et n'importe quel stylo me suffisent pour les premiers jets, les ébauches, les constructions, les détails concernant les personnages, les dates, les lieux.
Et un ordinateur pour élaborer les textes.
Ensuite, je travaille en partie sur l'ordinateur, en partie sur des brouillons que j'imprime.
J'ai besoin d'avoir un ordinateur réactif, rapide, et surtout, surtout, fiable. Fiable ! Combien ai-je perdu de textes, de bouts de phrases, dans des plantages ? Cela n'arrive heureusement plus depuis que j'ai fait ressortir la geek en moi. Je travaille actuellement sur Ubuntu (version 10.04 LTS alias lucid lynx pour les autres geeks qui passeraient par là). Et comme logiciels, je n'ai évidemment pas tout testé, (pas si geek que ça...), mais Open Office est celui qui me convient le mieux. J'ai certainement la fierté mal placée, mais je déteste que les logiciels (ou les OS) se croient plus malins que moi. Bon, ils le sont peut-être, mais ce n'est pas une raison pour me le cracher en pleine face à chaque fois que j'appuie sur une touche de mon clavier. J'aime que les ordinateurs sachent rester à leur place d'outils bien gentils. C'est pour cette raison que je débranche systématiquement les correcteurs d'orthographe (ces ignares). Et si l'outil me fait des misères, j'aime aussi ouvrir le capot et rebrancher une bougie. Euh, je voulais dire, ouvrir le terminal et taper une ligne de commande. Non, je ne programme pas, mais il y a toujours un linuxien pour avoir eu le même problème que moi et avoir écrit la ligne de commande ou le tutoriel nécessaire... merci les linuxiens !
Mon idéal, c'est que mon ordinateur soit aussi fiable et pratique que mon cahier. Je n'y suis pas encore tout à fait, mais pas loin. C'est beau le progrès !

jeudi 29 septembre 2011

Le jardin d'ysabellis, encore

Après quelques mois de jardinage intensif, le jardin d'Ysabellis sera inauguré samedi 8 octobre à 10H30. Une "cérémonie" toute en simplicité, mais où on devrait pouvoir admirer les plantes et déguster les produits qui y poussent... venez à St Etienne Lardeyrol, si vous voulez en savoir plus. Le jardin est situé derrière l'église du XIIe siècle. Une volée de marches et vous y êtes. A samedi !

vendredi 23 septembre 2011

Mon bureau d'en haut des bois

Depuis quelques semaines, on fait faire des travaux. C'est bien, des projets de longue date qui se concrétisent enfin. Evidemment, en attendant la fin, c'est bzoooooiiiing, bip bip bip bip, Clap ! Clap ! pong pong pong pong, vziouuuuuum et j'en passe. Se concentrer ? Ouille. Mais j'ai trouvé la parade. Profitant du temps sublime de ce début d'automne, je prépare mon sac, et je grimpe tout là-haut, dans la forêt. En trois petits quarts d'heure, j'ai rejoint mon nid d'aigle, et ce court laps de temps suffit pour changer d'atmosphère. Il y a toujours un abruti de geai pour alerter tout le monde de ma présence, mais j'ai pu constater que je ne gênais pas longtemps les locataires des bois. Aujourd'hui, par exemple, je n'étais pas installée depuis cinq minutes qu'un pic est venu lancer ses twit comme un désespéré, juste au dessus de ma tête. Non, la forêt n'est pas le meilleur endroit pour rechercher le silence. Mais le calme, oui. Quand j'arrive tout en haut, je choisis une pierre bien moussue (j'aime mon petit confort), je m'installe, sors ma gourde (de l'eau... déçus ?), cahier, stylo, et au travail.
Je ne dis pas que je ne suis jamais "dérangée". Parfois, j'ai la visite de mon colocataire favori : un circaète Jean le Blanc qui, tel le roi de ces forêts, ne prend jamais la peine de garder le silence. Mais quand il plane, majestueusement, juste au-dessus de ma tête, j'aimerais avoir le talent d'un Larcenet pour le croquer sur mes carnets. Graphiquement, hélas, je suis plus proche de cet autre oiseau de proie, courant dans la région, et que l'on appelle la "buse". Alors contentez vous d'imaginer.
Encore quelques jours de beau, et mon roman aura bien avancé. Ensuite, les circaètes vont migrer, et moi prendre mes quartiers d'hiver, peut-être près du poêle !

mardi 6 septembre 2011

Charivari (ter)

Et voilà, les meilleures choses ont une fin. Le charivari s'est achevé au son des bodhrans, des cornes, des tin-whistles... et des cris des enfants cherchant la solution de l'énigme brillamment concoctée par maître Robert. Dans les ruelles furieusement médiévales, on pouvait croiser un seigneur en otage poussé en avant par une horde de petits hallebardiers déchaînés, Merlin accompagné de sa buse, des danseurs, des jongleurs et même, eh oui, des lutins et des centaures. Qu'ai-je bu, vous me demandez ? mais voyons, cela n'a aucun rapport !
Merci à toute l'équipe, à Oubéret, aux danseurs, ainsi qu'à la toute jeune libraire de "il était une fois" !

mercredi 31 août 2011

Charivari (bis)

Voici les toutes dernières occasions de venir me voir. Pour ceux qui le souhaitent, et à qui des kilomètres de routes sinueuses ne font pas peur, je serai à Notre Dame des Neiges vendredi 2, pour un colloque consacré aux monastères de la montagne. Et dès le samedi, c'est la fête à Billom, pour le charivari.
Plus de renseignements et programme complet ici : http://charivari.billomrenaissance.com/
Pour votre gouverne, sachez que je ferai plusieurs séances de dédicaces, ainsi qu'une conférence le dimanche à 15 heures. Venez prendre une grande respiration avant la rentrée ! Après ça, j'hiberne...