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Ma vie romanesque

dimanche 30 juin 2013

Un bout de texte

Quelques lignes, en l'honneur de la première rencontre entre mon fils et mon filleul...
C'est dans les textes offerts, c'est ici : couleur de peau

mardi 25 juin 2013

Coup de coeur à St Maur

Merci à tous les lecteurs, anciens et nouveaux, qui sont venus me voir à St Maur ce week-end, bravant la pluie et les éléments déchaînés (et si vous ne connaissiez pas encore la définition exacte d'exagération littéraire, en voici un bon exemple).

Les organisateurs avaient demandé à tous les auteurs de définir un de leurs romans "coup de coeur", qui devait être présenté avec leurs propres livres et quelques mots. Hélas, le temps que je tourne dans ma tête chacun des livres lus dans les derniers mois et que je choisisse enfin mon "coup de coeur", il était trop tard pour les commander.
Séquence de rattrapage, donc ! J'avais choisi Nick Hornby, pour son excellent "Juliet, Naked", que j'aurais voulu présenter ainsi :
Les rencontres convenues ne font pas de belles histoires. Mais celle d'une ex-gloire du rock retiré de la chanson et d'une conservatrice de musée quarantenaire, seriously, Nick Hornby ?
Eh bien oui, très sérieusement, une histoire pleine de tendresse, de vitalité, de souffle. J'en suis ressortie rafraîchie !

mardi 11 juin 2013

Des liens ? Oui, mais hypertextes.

Un vieux bougon qui trousse de belles... chroniques, bien sûr, en a écrit une très jolie sur "les Assiégés du Mont Anis". Je vous laisse la lire Ici.
Et si voulez en savoir un peu plus sur St Maur en Poche, vous pouvez également cliquer .
Oui, aujourd'hui, j'ai décidé d'être votre guide sur Internet. 

dimanche 9 juin 2013

Le Ravin de Corbeuf

Cela faisait longtemps que je voulais vous présenter un personnage de mes romans, un des rares qui ne soit pas totalement imaginaire. J'ai nommé : le ravin de Corbeuf. Ah, vous vous attendiez à quelqu'un en chair et en os ? Désolée, ceux-là n'existent que dans ma tête.
Voici le ravin par les mots :

"Le ruisseau de Corbeuf coulait, vert et laiteux. Un sentier le suivait sur une petite distance, et disparaissait. Le sol portait des marques de sabots.
Si Barthélémy avait eu l’âme poétique, il aurait admiré la grandeur du lieu, la beauté des couches superposées d’argile, dans différents tons de vert bleuté et d’ocre. En l’état actuel, il voyait simplement que chaque repli du terrain pouvait masquer un ou des ennemis, que, du haut des pentes escarpées, plusieurs brigands pouvaient le tenir en joue de leur arbalète, et le transpercer sans coup férir."
" Il étudia le vallon comme il ne l’avait encore jamais fait. Il ne voyait plus dans le paysage les lieux à défricher, le versant le mieux exposé ou le plus arrosé. Mais il voyait les pentes sur lesquelles on peut se réfugier, les bosquets où l’on peut se cacher, les points d’où il était possible de tirer un carreau ou deux, les accès cachés ou exposés. Et tout cela lui semblait extrêmement complexe. Un visage casqué pointa du sommet du vallon. « Ils nous observent. »
Qu’attendent-ils pour attaquer ?"
"La Chasse Sauvage", références ci-contre.

Et voici le ravin en images, merci à Gérard Cavaillès pour ses superbes photos :
(Vous pouvez cliquer pour les agrandir)

 




Et s'il vous prend la fantaisie de venir visiter le ravin, vous êtes les bienvenus, sur la commune de Rosières, en Haute-Loire. Un chemin en fait le tour : respectez les lieux, ils sont fragiles, et ne se prêtent pas réellement à des reconstitutions de batailles !

mercredi 5 juin 2013

Français ou anglais ?

La récente loi permettant de donner des cours en anglais à l'université agite beaucoup le landerneau. Normal : il s'agit de la langue française, quand même !
Au cours de mes lectures, je suis tombée sur cette réflexion de l'honorable académicien Jean-marie Rouart, opposé à cette loi, et qui s'exprimait ainsi :

Le vrai problème, c'est une université sinistrée, un collège dans lequel on n'apprend plus les rudiments de la langue. L'inculture littéraire et historique est générale. Il y a un mois, je suis intervenu dans une classe de 3ème. J'ai demandé : "Connaissez-vous Flaubert ?" "Non" "Chateaubriand ?" "Non", "Corneille ?" "Oui, c'est un chanteur !"

Diable. La patrie est au moins en danger. Non pas parce que les enfants de 14 ans ne lisent pas Corneille ou Chateaubriand (non, vous n'êtes pas sérieux,  M. Rouard ? Corneille à 14 ans ?), mais parce que les honorables académiciens montrent un si gigantesque mépris vis à vis des... jeunes locuteurs de langue française.
Comme maman, entre autres, de deux collégiens, je me sens quand même un peu vexée, là. Ils ne lisent pas Chateaubriand. Moi non plus. Mais ils lisent, ils lisent... Marie-Aude Murail. Eric Lhomme. Pierre Bottero. Et même des auteurs étrangers excellemment traduits (ou pas), comme Philip Pullman, Jonathan Stroud, pour ne pas parler de J.K. Rowling. L'inconvénient majeur de ces auteurs étant qu'ils sont tous vivants, et qu'ils écrivent tous merveilleusement bien à destination, précisément des jeunes de 14 ans (et aux alentours). Vous auriez dû les interroger sur leurs lectures, M. Rouart. Qui sait, vous auriez pu découvrir quelques bons bouquins à savourer le soir auprès d'un feu de cheminée. La littérature, que je sache, l'amour de la langue ne se sont pas arrêtés au seuil de notre siècle.

Et pour ce qui est de l'anglais... allez donc faire un tour sur la page des franglais, histoire de voir un peu comment les jeunes se débrouillent avec plusieurs langues différentes, et donnez-m'en des nouvelles !