Il est un peu difficile de parler d'un projet en cours de construction. Mais disons qu'au départ, il y a un conte et une musique. Un texte qui évolue au gré de la musique, une musique qui épouse les mots et exprime ce que le texte ne dit pas.
Ensuite, il y a l'orchestre et ses musiciens. Cette fois, ce n'est pas une formation intimiste comme dans "le Voeu de Jeanne", mais les cuivres d'un peu toute la Haute-Loire. Quarante cuivres. Pour autant, ne vous attendez pas à du "gros son", ou à de la fanfare. C'est une musique extrêmement chaude et poignante, comme les cuivres savent l'exprimer. Sur certains passages, l'orchestre cède la parole aux voix de la chorale de l'Atelier des Arts. Et à d'autres, ce sont les corps des danseurs qui s'expriment.
Le chef d'orchestre, imagineur principal et compositeur de cette création est Richard Angénieux.
Plusieurs représentations sont prévues, en fin de printemps, mais je dois avouer que le texte n'est pas encore fini. Qu'est-ce que j'attends ? Rien mon commandant, je m'y remets tout de suite.
En guise de mise en bouche, ce petit extrait à chanter :
Souffle, effeuille
Nos chants éteints
Portent le deuil
De nos jardins
le vent du Désert
Disperse nos pleurs
J'irai ailleurs
Danser ma colère