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Ma vie romanesque

mercredi 23 février 2011

Vivre ou écrire, il faut choisir ?

C'est une question que je me pose douloureusement, presque chaque jour. Ecrire est une activité qui ne supporte pas de concurrence. C'est écrire totalement, ou écrire pas du tout. Même revoir les textes déjà écrits demande une concentration que la vie quotidienne n'offre qu'au compte-gouttes. Alors, écrire ou conduire les enfants à leur cours de musique ? Ecrire ou faire un jeu avec les moyens ? Ecrire ou semer les salades ? Ecrire ou écouter de la musique avec la grande ? Ecrire ou prendre un café avec l'Homme ? Je ne parle évidemment même pas des activités que l'extérieur réclame, dossiers, réunions, j'en passe.
Et jusqu'où laisser la vie empiéter sur mon espace d'écriture ? Je partage actuellement mon bureau avec les jeux des enfants, et je suis en mesure de révéler que, sur le sol de notre espace commun, traînent actuellement une quantité de trains en bois, legos, peluches, boubouilles, playmobils de diverses factures, quelques livres, et bien entendu, les duvets et couvertures constituant le nid de mon petit dernier et dans lequel il se vautre tout en me regardant faire mon "bouyot" sur mon ordinateur.
Ce n'est pas une simple question de "conciliation travail/famille. Pour écrire, j'ai besoin de cette vie grouillante, des sentiments, des réactions, des visages. Faute de quoi, j'écrirais toujours le même livre, et de moins en moins bien, j'en ai peur. Mes abominables enfants qui laissent traîner les briques de legos juste sous mes pieds et me réveillent en pleine nuit parce qu'ils ont vomi dans leur lit (pour venir vomir dans le mien), qui font du bruit quand j'essaie de me concentrer ou me réclament une signature sur le carnet de correspondance en pleine bataille médiévale, ce sont eux qui me nourrissent et qui m'enrichissent d'odeurs, de couleurs et d'émotions.  Subtil équilibre.
Alors oui, le prochain livre ne sortira pas tout de suite, parce qu'il faut que j'aille écouter, avec une larmette à l'œil, le concert de la classe de trombone...

vendredi 18 février 2011

La Chasse Sauvage

Voilà, c'est fait, "La Chasse sauvage" est à présent dans toutes les bonnes librairies (enfin, je le suppose, je ne les ai pas toutes visitées) dans sa version poche.

C'est un livre que je n'avais pas prévu d'écrire. J'en avais un autre en cours (toujours pas achevé, d'ailleurs), et, pour des raisons, disons, personnelles, je n'avais pas écrit depuis quelque temps. Je me suis lancée dans ce roman un peu à l'aveuglette, avec l'envie de traiter quelques sujets qui me démangeaient, sans savoir si j'allais réussir ou pas.
Un an maintenant que ce livre est paru. Au bout du compte, je n'ai réussi qu'à effleurer les thèmes que j'avais en tête en commençant l'écriture. Et d'autres se sont imposés, que je n'avais pas prévu d'aborder, comme les croyances et les pratiques magiques. Un livre a sa propre logique, son propre développement, et bien souvent, moi qui l'écris, j'ai le sentiment de n'être là que pour lui donner naissance, pas pour le créer.

Ce livre est aussi le second - et probablement le dernier - à se passer dans l'Emblavez - (Haute-Loire, 43). Tous les lieux décrits sont réels (certains ont disparu depuis le Moyen-âge, saurez-vous lesquels ?)
Je vous invite donc à venir vous y promener, découvrir ce petit joyau qu'est le ravin de Corbeuf, mais attention : fragile ! Interdiction absolue d'y reconstituer la bataille...

lundi 14 février 2011

Un peu fébrile...

La Chasse sauvage sort en poche dans trois jours. C'est un peu une seconde naissance pour ce livre, comme si j'accompagnais mon petit dernier pour son premier jour à la maternelle. Vous savez, lui mettre ses plus beaux habits, le prendre par la main et le regarder faire ses premiers pas dans la cour du libraire, parmi les "grands" et les "petits nouveaux" qui se bousculent sur les étalages.
Et de me féliciter que cette grossesse d'éléphante soit enfin terminée, et que ce livre fasse son petit bout de chemin dans la vie... tout seul, sans l'aide de sa maman.

mercredi 9 février 2011

Besogneuse

Il y a des jours où...
J'ai beau tordre les phrases dans tous les sens, rien d'autre ne vient qu'une soupe tiède, j'ai beau relire vingt fois le même passage, j'en vois toujours aussi bien les défauts, mais de moins en moins la façon de les réduire.
Il y a des jours où je ne suis qu'une littératrice besogneuse.
Je ferais mieux d'aller planter des patates !

lundi 7 février 2011

Inspiration

Non, inutile de venir regarder mes amis, proches ou connaissances dans le blanc des yeux, je ne marche pas au "modèle" comme les peintres, et tous les personnages de mes livres n'appartiennent qu'à eux-mêmes.
Sauf, de temps en temps...
Ainsi, le personnage du médecin dans "un seigneur en otage" m'a été inspiré par une peinture de Rogier Van der Weyden conservée à la National Gallery à Londres et dont voici une (assez mauvaise) reproduction ici :





J'espère que le peintre et son modèle me pardonneront tous les deux cet emprunt à leurs image/œuvre. Après tout, ce n'est pas parce qu'on est mort depuis 500 ans qu'on n'a pas sa sensibilité, n'est-ce pas ?

samedi 5 février 2011

Nouvelle page

Si vous regardez à droite, vous verrez un lien, appelé "bibliographie"... n'ayez pas peur, il s'agit juste d'un résumé de mes différents livres. Non, pas la quatrième de couverture "officielle", mais un résumé personnel, pour vous donner envie -ou pas- de lire mes livres. Et si vous ne trouvez pas le lien, j'ai pensé à vous, et je l'ai remis ici