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Ma vie romanesque

mardi 19 février 2013

Répétitions

Les répétitions, chez les écrivains, ce n'est pas tout à fait comme chez les comédiens. Moins on en fait, mieux la représentation se porte.
Or, les mots, les mots... mais qu'ont-ils, ces mots, à s'imposer, lourdement, à revenir sans cesse sous le clavier ?
la dernière phase de correction d'un texte est un vrai concours de synonymes. Toujours un dictionnaire à portée de main. Trouver les dix façons d'exprimer le même concept. Fort heureusement, la langue française offre un volant assez large de termes. (Vous voyez ? je n'ai pas redit "mot" encore une fois... l'anti-répétition devient un tic, au bout d'un moment).
J'ai terminé ma chasse aux répétitions pour "les assiégés". Il me reste encore l'épreuve du bon à tirer, et celle de la première lecture du livre imprimé. Alors, quand se présente-t-elle, cette première répétition ? Première page, premier chapitre ? Attaque cardiaque prévue pour le 16 mai. Prévenez les pompiers !

lundi 11 février 2013

Les assiégés du mont Anis

A paraître. Ce 16 mai 2013, aux éditions 10/18.
Tout arrive. Vous êtes nombreux à m'avoir fait part de votre impatience et de vos trépignements de colère. Voilà, votre patience sera enfin récompensée.
J'ai sous le bras un manuscrit de 320 pages, sur lequel j'extirpe les dernières répétitions, les virgules surnuméraires et... comment ? Tout cela ne vous intéresse pas ? Vous avez raison, en réalité, ce n'est que de la cuisine interne.
Au fait, donc.
Le tome des "assiégés du mont Anis" se place dans la continuité des aventures d'Ysabellis et Barthélémy, juste entre "les deniers du Gévaudan" et "Le parchemin disparu de maître Richard". Craignant la vengeance de la parentèle de Grandrieu, Ysabellis et Barthélémy quittent le village de Marcouls pour se réfugier incognito dans la ville du Puy (Anis pour les intimes). Mais vous vous doutez bien que les choses ne vont pas en rester là, et la mort de deux damoiseaux, l'approche d'une armée de routiers, l'arrivée en ville du sire de Randon vont compliquer les choses pour nos héros.
La suite au printemps !

lundi 4 février 2013

Mise en abyme

C'est un procédé à la mode. Un film où l'on entend "et là, si on était dans un film, voilà ce qui se passerait !", un livre où le héros fait un clin d'oeil à l'auteur, une BD où la confusion est entretenue entre héros et dessinateur...
La mise en abyme, c'est une façon de se rappeler, auteurs, lecteurs, spectateurs, que tout cela n'est que du cinéma, et qu'une fois le film/livre/BD refermés, nous serons revenus dans le mode réel.
Ou bien est-ce une façon pour l'auteur de montrer qu'il est toujours là, aux manettes, et que si vous vous amusez bien/avez peur/vivez un moment exceptionnel, c'est quand même grâce à son talent tout aussi exceptionnel ?
Personnellement, je trouve ça un peu déprimant, la mise en abyme. Un auteur n'a peut-être pas besoin de montrer à chaque page qu'il tire toutes les ficelles, non ? Et le monde créé n'appartient pas qu'à l'auteur. La mise en abyme, c'est parfois chasser le lecteur du paradis, en lui montrant le carton des décors et le coton des nuages. Auteurs, rappelez-vous, un vrai marionnettiste reste planqué derrière son castelet jusqu'à la fin !