Bienvenue !

Ma vie romanesque

mardi 3 avril 2012

Servitude

Les vicissitudes du métier d'historien sont parfois difficilement tolérables. Il faut, avec abnégation, parcourir des archives poussiéreuses, s'user les yeux sur des parchemins à moitié effacés ou de vétustes lecteurs de micro-films, transcrire des kilomètres de déclarations latines. Il faut calculer la surface de la meytenchée de Lachamp-Raphaël par rapport au cartayron de Mézilhac, retranscrire la bibliographie sans se tromper dans le nombre des pages et lire les relevés palynologiques de la revue "pollens et spores".
Je sers la science, disait le disciple, et c'est ma joie.
Parfois même, il faut abandonner les douceurs du foyer, le cher évier plein de vaisselle en attente, les orties du jardin, qui n'attendent que la main opiniâtre qui les arrachera, pour aller porter la bonne parole dans des pays lointains. Mais vous me connaissez : je ne recule devant rien. J'ai donc accepté de participer à un colloque international sur les jardins médiévaux. Oui, c'est à Tenerife, ce printemps. 1000 km au sud de l'Espagne. C'est dur, je sais. Souhaitez-moi bon courage !

Aucun commentaire: