Un écrivain prend-t-il des vacances ? Je dis oui ! La preuve : vous ne m'avez pas beaucoup vue ces derniers temps. Normal, je chassais le haggis dans les Highlands. Je suis rentrée bredouille. Ce satané haggis est aussi difficile à débusquer que notre dahu national !
Bref ! Me voilà de retour, et je donne vous donne deux rendez-vous. Le premier, jeudi prochain, à Rosières, pour une lecture de "la chasse sauvage" le long de la voie de la Galoche. Départ à 17 heures devant la mairie de Rosières. J'emmènerai quelques livres et un stylo, pour les amateurs de dédicaces.
Et samedi, je serai à Craponne, à la librairie "le plaisir des mots", de 9H à 12H. Selon la formule consacrée... venez nombreux !
Bienvenue !
Ma vie romanesque
mardi 16 août 2011
dimanche 17 juillet 2011
Biographie
A chaque salon, séance de dédicace ou conférence, on me demande une petite biographie. Une biographie ? Ce mot m'évoque toujours les gros pavés évoquant les grands hommes du passés. La petite femme d'aujourd'hui que je suis rigole doucement à la comparaison.
Alors, soit, je me suis pliée à l'exercice, avec un peu de mauvaise foi, je dois bien le reconnaître. Vous trouverez le résultat à votre droite, sous le titre de, ô surprise, "biographie" !!!
Alors, soit, je me suis pliée à l'exercice, avec un peu de mauvaise foi, je dois bien le reconnaître. Vous trouverez le résultat à votre droite, sous le titre de, ô surprise, "biographie" !!!
mardi 12 juillet 2011
A voix haute : programme complet
Qu'on ne vienne pas dire que l'on s'ennuie en été en Emblavez ! Le festival Rêve de foin commence dès mercredi soir, ne le manquez pas.
Le 18 juillet, Jean-Marc Ghitti vous lira des extraits de Vabero, son magnifique roman se situant à Vorey. Rendez-vous à la mairie de Vorey
Le 21 juillet, Corinne Pradier sera à Montusclat pour lire des extraits de "Lieux mystérieux en Auvergne", soyez à l'église de Montusclat, et marchez jusqu'au lac bleu.
Le 4 août à 20 Heures devant l'église de Saint Julien Chapteuil, ce sera une "balade dans les étoiles" avec François Barruel,
Le 11 août à Queyrières, retour de Jean-Marc Ghitti, pour les "contes à marcher"
, rendez-vous à 17 heures à la mairie de Queyrières,
Le 18 août à 17 heures (rendez-vous devant la mairie de Rosières), ce sera à moi de vous lire des passages de "la chasse sauvage",
Et enfin le 24 août à la Maison Vieille à Roiron, plusieurs auteurs vous liront des textes sur les croix et les légendes.
le prix de ces animations est de 4 € par adulte, gratuit pour les enfants. Bon été !
Le 18 juillet, Jean-Marc Ghitti vous lira des extraits de Vabero, son magnifique roman se situant à Vorey. Rendez-vous à la mairie de Vorey
Le 21 juillet, Corinne Pradier sera à Montusclat pour lire des extraits de "Lieux mystérieux en Auvergne", soyez à l'église de Montusclat, et marchez jusqu'au lac bleu.
Le 4 août à 20 Heures devant l'église de Saint Julien Chapteuil, ce sera une "balade dans les étoiles" avec François Barruel,
Le 11 août à Queyrières, retour de Jean-Marc Ghitti, pour les "contes à marcher"
, rendez-vous à 17 heures à la mairie de Queyrières,
Le 18 août à 17 heures (rendez-vous devant la mairie de Rosières), ce sera à moi de vous lire des passages de "la chasse sauvage",
Et enfin le 24 août à la Maison Vieille à Roiron, plusieurs auteurs vous liront des textes sur les croix et les légendes.
le prix de ces animations est de 4 € par adulte, gratuit pour les enfants. Bon été !
mardi 5 juillet 2011
A voix haute
L'association Meygal Emblavez (AME) organise tout l'été des rencontres avec un thème particulier : un auteur lit, sur les lieux qui l'ont inspiré, un passage de son œuvre décrivant ce lieu. Le jeudi 18 août, ce sera mon tour, et je lirai un bout de "la chasse sauvage" au ravin de Corbeuf, sur la commune de Rosières. L'horaire, le rendez-vous et les détails sont à préciser, mais si vous voulez venir entendre un peu de lecture à haute voix, ou poser quelques questions, ou juste vous balader dans le cadre merveilleux de Corbeuf, notez cette date dans vos agendas !
vendredi 24 juin 2011
Myrtilles
Les historiens sont souvent déçus de lire les journaux tenus par les médiévaux : alors qu'ils s'attendent à de multiples considérations sur la vie du village, la vie de famille ou les grands événements, tout ce qu'ils obtiennent c'est... la météo. S'il pleut, s'il ne pleut pas, si les choux sont en avance ou si les fleurs de pommier ont gelé dans les arbres. Déprimant.
Je ne voulais pas être en reste, je vais donc déprimer les historiens du futur qui liront ces journaux de raison que sont les blogs par une petite considération météo-botanistique : les myrtilles ont un mois d'avance !
(Ceci pour expliquer mes dents bleues et mon sourire béat, heureusement que le blog n'a pas encore de webcam...)
Je ne voulais pas être en reste, je vais donc déprimer les historiens du futur qui liront ces journaux de raison que sont les blogs par une petite considération météo-botanistique : les myrtilles ont un mois d'avance !
(Ceci pour expliquer mes dents bleues et mon sourire béat, heureusement que le blog n'a pas encore de webcam...)
vendredi 17 juin 2011
Ecrire, que de métiers !
Ecrire un article scientifique, une note de blog, une lettre, un scénario... beaucoup de métiers, une chose en commun, le passage par l'écrit. C'est mystérieux, l'écrit, cette façon de faire naître des images, des sensations, des émotions par le seul truchement des mots.
Pour moi, l'aboutissement de ce métier, c'est le roman. Peut-être est-ce que je dis cela parce que je n'ai pas écrit (pas su écrire ?) de la poésie, par exemple. En tout cas, je n'ai jamais rien écrit de plus difficile, de plus compliqué à faire naître que le roman. En comparaison, un article scientifique, c'est de la petite bière (pardon à tous ceux qui peinent et qui suent sur des articles impossibles depuis trois semaines et qui n'en voient pas le bout.)
Ecrire un roman, c'est passer par de multiples métamorphoses. d'abord, vous êtes le gamin (la gamine) qui rêve, qui imagine des situations, vous vous prenez un peu pour Dieu qui fait venir les bonnes personnes au bon moment et qui donne du sens à des histoires, alors que la vie, elle n'en a souvent aucun. Ensuite, vous êtes un acteur, une actrice, vous vous mettez dans la peau de vos personnages, vous vivez avec eux, ressentez avec eux, vous les faites s'exprimer, souffrir, aimer, avancer. De temps en temps, vous redevenez le gamin qui rêve, et vous imaginez la vie, le passé, l'histoire et le futur de ces personnages, pour mieux les saisir, pour que chacun de leurs mots sonne juste.
Quand vous avez fini, vous ressemblez à un chaton tombé dans une lessiveuse. Mais ce n'est pas encore assez. C'est l'heure de devenir le montreur de marionnettes, celui qui n'oublie aucun personnage, aucune intrigue, aucune démonstration. Celui qui vérifie que la phrase de la page 7 trouve bien son écho à la page 197, après un subtil rappel autour de la page 83. Vous croyez pouvoir vous reposer ? transmettre le tout à l'éditeur et siroter un martini avec un bol d'olives ? Que nenni. Vous n'avez pas encore enfilé le costume du poète, du coiffeur de la langue, du virtuose des champs lexicaux. C'est aux mots de vous aider, maintenant, d'apporter à votre propos leurs significations, évidentes ou cachées, c'est à eux de suggérer des pistes, des profondeurs que le malheureux auteur serait bien incapable de créer seul.
Tout va bien, et le texte chante comme l'oiseau dans la célèbre poésie de Prévert ? Alors vous pouvez faire ce que suggère le grand poète : cliquer sur "envoyer". Euh, je veux dire : prendre une plume de l'oiseau, et signer. Bien sûr.
Pour moi, l'aboutissement de ce métier, c'est le roman. Peut-être est-ce que je dis cela parce que je n'ai pas écrit (pas su écrire ?) de la poésie, par exemple. En tout cas, je n'ai jamais rien écrit de plus difficile, de plus compliqué à faire naître que le roman. En comparaison, un article scientifique, c'est de la petite bière (pardon à tous ceux qui peinent et qui suent sur des articles impossibles depuis trois semaines et qui n'en voient pas le bout.)
Ecrire un roman, c'est passer par de multiples métamorphoses. d'abord, vous êtes le gamin (la gamine) qui rêve, qui imagine des situations, vous vous prenez un peu pour Dieu qui fait venir les bonnes personnes au bon moment et qui donne du sens à des histoires, alors que la vie, elle n'en a souvent aucun. Ensuite, vous êtes un acteur, une actrice, vous vous mettez dans la peau de vos personnages, vous vivez avec eux, ressentez avec eux, vous les faites s'exprimer, souffrir, aimer, avancer. De temps en temps, vous redevenez le gamin qui rêve, et vous imaginez la vie, le passé, l'histoire et le futur de ces personnages, pour mieux les saisir, pour que chacun de leurs mots sonne juste.
Quand vous avez fini, vous ressemblez à un chaton tombé dans une lessiveuse. Mais ce n'est pas encore assez. C'est l'heure de devenir le montreur de marionnettes, celui qui n'oublie aucun personnage, aucune intrigue, aucune démonstration. Celui qui vérifie que la phrase de la page 7 trouve bien son écho à la page 197, après un subtil rappel autour de la page 83. Vous croyez pouvoir vous reposer ? transmettre le tout à l'éditeur et siroter un martini avec un bol d'olives ? Que nenni. Vous n'avez pas encore enfilé le costume du poète, du coiffeur de la langue, du virtuose des champs lexicaux. C'est aux mots de vous aider, maintenant, d'apporter à votre propos leurs significations, évidentes ou cachées, c'est à eux de suggérer des pistes, des profondeurs que le malheureux auteur serait bien incapable de créer seul.
Tout va bien, et le texte chante comme l'oiseau dans la célèbre poésie de Prévert ? Alors vous pouvez faire ce que suggère le grand poète : cliquer sur "envoyer". Euh, je veux dire : prendre une plume de l'oiseau, et signer. Bien sûr.
mercredi 8 juin 2011
Suite aux nombreuses demandes reçues, je dois dire ici que je n'ai PAS de page facebook, ni officielle, ni officieuse. Et pas non plus l'intention d'en ouvrir une. Pour communiquer, ce sera dur, je n'ai que le courrier, le téléphone, le courriel, le blog... et un peu les discussions à la porte de la boulangerie !
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