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Ma vie romanesque

jeudi 17 janvier 2013

Des cahiers

Des carnets. des cahiers. Avec des spirales ou pas, des couvertures, parfois un joli dessin, des petits carreaux ou des grands, avec les lignes pour ne pas se tromper sur la taille des lettres et une marge pour laisser la place aux corrections. Ma préférence va aux cahiers à simples lignes (des carreaux ? mais qui a besoin de carreaux ?), et aux formats qui s'emportent partout.
Tous mes romans, mes contes, mes histoires courtes ont commencé comme ça, griffonnés sur un bout de cahier. Et quand je recherche un emplacement vide pour une histoire qui commence, je retombe souvent sur les premières pièces d'intrigues, des noms donnés, rayés une fois, deux fois, trois fois.
Ce sont mes cahiers d'esquisses. Dès qu'une histoire a pris consistance, je la transfère sur ma toile, en l'occurrence Open Office.org 3.2 et mon fidèle ordinateur-pas-pour-les-gamers que j'ai monté moi-même, parce que ce genre de choses ne souffre pas l'à-peu-près.
L'ordinateur est un objet conservateur, qui garde trace de tout, les anciennes versions, les repentirs, les ratures. J'ai fait du mien un puits d'oubli, qui avale toutes les versions intermédiaires, pour ne garder que l'ultime, la version polie, dessinée, nettoyée. Mais même ainsi, cela fait tant de brouillons, de versions temporaires imprimées et réutilisées pour les dessins des enfants, qu'il me faudrait plusieurs vies si je voulais tout classer, archiver, conserver.
Pourquoi, d'ailleurs ?
Mes cahiers me suffisent, comme musée personnel des Arts Premiers de l'écriture.

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